Stage d'adaptation ?
Il devient évident que certains, une minorité certes, mais une minorité qui prend trop de place, semblent avoir du mal à s'adapter à l'état d'esprit général, à la volonté et aux désirs de la majorité …
Mais d'abord, afin que nous soyons tous d'accord, reposons les concepts de base d'une hivernale telle que les Millevaches, définis dès les origines par Michel Perdrix :
Braver l'hiver (plus ou moins rude suivant les années) sur deux ou trois roues pour se retrouver sur un bivouac où l'on partage ce que l'on peut amener sur les bécanes !
Dans cette définition, deux vocables peuvent être extraits et précisés :
Bivouac. Cette année, avec l'absence des barnums, nous en avons presque vécu la quintessence, même si un minimum de logistique et d'assistance restait présente et, somme toute, apparemment efficace. C'est donc presque l'opposé d'un village de vacance ou d'un concept "Club Med", avec toutes les difficultés que cela peut engendrer, mais aussi une forme de liberté que cela procure, avec toutefois les limites imposées par la volonté majoritaire de la communauté ...
Partage. Que d'aspects derrière ce terme … Partage des mets et boissons, partage des histoires et des rires, entraide au travers du partage des galères, partage d'une passion aux multiples facettes … Et avec quel plaisir, quelle admiration, quelle joie, nous voyons apparaître au sein du groupe "Les Amis des Millevaches" ces innombrables messages traduisant toutes ces formes de partages, de recherche de ces anonymes d'un moment qui ont œuvré pour adoucir une situation compliquée et/ou de remerciements qui en découlent. Mais nous comprenons aussi ceux qui râlent pour avoir "bénéficié", par exemple, du partage de bruits incongrus tels que rupteurs et groupe électrogène, agressifs pour la majorité.
Un troisième terme, induit, demande aussi peut-être une certaine formalisation :
Respect. De l'AUTRE en général ; du participant qui a vaincu plus ou moins d'obstacles, du bénévole qui s'est investi sans compter pour le bien-être de tous, du bovin qui préfère manger de l'herbe, de l'éleveur qui offre son outil de travail et refuse de le voir dégradé, du résident qui n'apprécie pas de ressentir son univers perverti, de nos descendants qui devront assumer nos erreurs, … mais aussi respect de la volonté communautaire.
Analysons maintenant les vues suivantes dont les visages sont volontairement cachés :
(Nous donnons la priorité aux situations plutôt qu'aux personnes … au moins à ce stade !)
Où sont les notions de bivouac, partage et respect ?
Désolé d'être brutal, mais là, ces olibrius s'accaparent un bien commun pour un confort personnel, détruisent un boulot de bénévoles réalisé au profit de tous, génèrent un accroissement probable de détritus en vrac et donc un labeur supplémentaire, peu valorisant, voire même démotivant …
S'il appartient à chaque membre de la communauté d'expliquer à ces néophytes les usages, de leur offrir un minimum d'éducation et, pourquoi pas, pour ceux qui ne comprendraient pas, leur signifier que leur présence ici est indésirable, le Moto-Club Meymacois envisage de participer activement et concrètement à une forme d'adaptation.
Pourquoi ne pas leur proposer un stage le jeudi précédant la manifestation et le lundi suivant afin qu'ils viennent découvrir la superbe ambiance au sein de notre équipe de choc, participer aux travaux et prendre la mesure des multiples conséquences de ces actes qui, effectivement, peuvent paraître insignifiants … en dehors du contexte !
Les Millevaches se vivent et se bâtissent par des gens responsables (et chacun de nous peut faire une erreur par manque de connaissance, étourderie, … mais il faut assumer), respectueux et dans la volonté de vivre ENSEMBLE des moments exceptionnels.
L'engagement des bénévoles n'est pas inconditionnel ! Ils vous respectent, vous admirent et le prouvent largement.
Mais s'il n'existe pas de réciprocité, ils iront voir ailleurs, ne croyez surtout pas qu'ils sont tous suffisamment masochistes pour subir trop longtemps sans réagir !
L'accueil des populations, exploitants, administrations locales n'est pas inconditionnel !
Et cette année, certains ont pu en mesurer la portée, en valider la puissance et terme de PARTAGE et d'ENTRAIDE.
Mais s'ils ne sont pas RESPECTES en retour, ils ne favoriseront plus cette manifestation.
L'ambiance sublime que la majorité crée n'est pas inconditionnelle !
Et s'ils se confrontent provisoirement à une forme de déliquescence, ils fuiront eux aussi …
Si ces situations devaient perdurer, elles annonceraient une nouvelle fin des Millevaches !
Alors, tous ensemble, faisons que vivent encore longtemps les Millevaches !
Et, en constatant les efforts et l'attitude de la très grande majorité, ici nous y croyons, fermement !